Campagne numérique de sensibilisation sur le VIH et le SIDA à travers plateformes de Web Chat
ENTRETIEN
Le duo VIH et le SIDA constitue un problème majeur de santé
publique, une menace et un grand challenge lancé au développement social et
économique de l'Afrique.
Les pays les plus touchés sont ceux de l'Afrique
subsaharienne avec pour principale victime la jeunesse.
Si cette dernière représente la frange la plus importante de
la population, elle est en même temps en proie à ces maux du siècle, mettant
ainsi en mal tous les projets de développement jusqu'ici entrepris.
Face à un tel problème l'accent a été mis sur la
sensibilisation avec comme partenaire de premier plan L'ONUSIDA.
Cette année, aux côtés de celui-ci, un nouvel acteur qui œuvre dans le domaine des TIC, une jeune startup : DASHMAKE
Ensemble, ils se proposent, à l'air du numérique, de mener
pour la première fois, une campagne numérique inédite de sensibilisation à
travers une plateforme de Web Chat.
Pour l'accompagner, le groupe Montesquieu offre
gracieusement sa tribune à la startup Dashmake, maître d’œuvre de ce projet,
afin de leur permettre d'expliquer les tenants et aboutissants de ce projet.
Nous recevons donc pour vous ce jeudi 26 Octobre 2017 à partir
20 H GMT, M. Darwin A. YAWOVI, manager
en communication et Relations extérieures de DASHMAKE.
Q: Bsr cher invité. Présentez nous votre structure DASHMAKE, de quoi s'agit-il ?
R: Bonsoir M. Primos. Bonsoir chers tous et toutes. Dashmake
est tout simplement une jeune startup togolaise co-fondée par quatre jeunes étudiants tous sortis de l'UCAO-UUT. Nous travaillons sur différents projets à
Dashmake tels que les applications mobiles, web, les projets d'animations en 2D
et en 3D.
Q: Parlez-nous donc de votre projet
R: Alors il y'a de cela
quelques temps nous avons été approchés par certaines institutions
internationales au Togo et nationales qui ont remarqué nos efforts à travers un
projet lancé il y a de cela quelques mois dénommé SOS Take Care, un projet qui
vise à toucher plus de 10.000 jeunes filles et garçons au Togo sur les
thématiques de santé via une application que nous avons créée dénommée SOS
Mobile. Ces institutions nous ont donc mandaté pour réfléchir avec elles sur un
projet de campagne de communication digitale sur le VIH et le SIDA
Q: Pourquoi avez-vous senti le besoin de mener une campagne
digitale de sensibilisation sur le VIH et le SIDA ? Serait-ce juste pour suivre
une certaine tendance ou vous y voyez un moyen d'atteindre efficacement votre
public cible ?
R: Question pertinente M. Primos. En effet je dirais très humblement
que ce besoin était dicté à la fois par le fait pour nous de suivre la tendance
2.0 mais aussi de toucher par la même occasion notre cible que sont les jeunes,
les femmes enceintes.
Q:Une petite précision, vous dites VIH et le SIDA. Y'aurait-il
une nuance à faire ?
R: Ah oui, chose curieuse! Il y a une nuance entre ces deux
termes. Selon les spécialistes du domaine, le VIH désignerait un stade premier,
donc une sorte de microbe, d'ailleurs VIH est l'acronyme de Virus de
l'Immunodéficience Humaine donc un virus qui a attaqué le système immunitaire
et qui ne s'est pas encore proliféré. Le SIDA par contre est le stade avancé de la
maladie et qui est Acquise (le A ) du SIDA. En résumé une personne qui a le VIH
peut être porteur sain alors que celui qui à le SIDA manifeste déjà la maladie
Q: On a cru comprendre qu'il s'agit d'une véritable croisade
contre le VIH à travers les réseaux sociaux notamment WhatsApp. Dites-nous
comment on s'y prend si l'on veut vous suivre?
R: Une croisade M.
Primos! Vous employez de bien grands mots dont moi qui suis modeste me dépassent.
Oui en effet nous avons imaginé une communication assez virulente pour
sensibiliser les jeunesse sur la thématique du VIH et le SIDA. L'application
WhatsApp a été mis à contribution afin d'amener les jeunes et les personnes intéréssées qui ne pourront pas s'inscrire directement à la plateforme de Web
Chat mis à leur disposition de poser leurs nombreuses questions dont le droit de
réponse se fera par les experts et spécialistes des questions relatives au VIH
et au SIDA
Pour suivre la
tendance ils peuvent d'ores et déjà intégrer le groupe en suivant ce lien:
https://chat.whatsapp.com/0Be0PgkFiNI6F60brP5wee
Q: Donc il suffit de suivre le lien, entrer dans le groupe et
poser les questions. Est-ce cela ?
R: Oui exactement mais l’événement est prévu se dérouler le 25
Novembre sauf report de dernière minute. Donc l'accès au groupe peut déjà se
faire mais les séances ne se dérouleront
que le 25. Seulement s'inscrire plus tôt permettra d'éviter de ne plus avoir
accès au groupe après le nombre de 256 personnes pour le groupe WhatsApp. Néanmoins un autre groupe pourrait être crée pour enregistrer d'autres
inscriptions. Aussi les participants auront à se familiariser sur quelques
conseils qui seront laissés à leur attention dans les différents groupes pour
une réussite des échanges.
Q: Dites-nous cher invité !
Le début de la sensibilisation via les plates-formes virtuelles
marquent-il la fin des rencontres physiques de sensibilisation ?
R: Non M. Primos, la
révolution digitale a sans doute supplanté les techniques classiques sans pour
autant y mettre fin. Je dirais que la sensibilisation via les plateformes
virtuelles appuient les techniques classiques et comblent leur vide. Ce n'est
pas la fin des rencontres physiques de sensibilisation M. Primos mais un
tournant.
Modérateur: Parfait !
Appel donc est lancé, à l'endroit de ceux qui sont
intéressés. Suivez le lien, accédez au groupe. Passez le message au voisins.
Q: Quels sont les résultats attendus ?
R: Nous attendons
toucher au moins 5000 jeunes à travers ces échanges sur la plateforme.
Permettre aux jeunes d'interagir avec les spécialistes.
Q: On vous sait très impliqués dans le social. D'abord par votre
application sos system, vous apportez une solution (gratuitement) aux victimes
d'accident, et cette fois-ci vous voilà engagés aux côtés de L'ONUSIDA. En tant
que jeune startup vous devriez plutôt être sur des projets pouvant vous
rapportez de quoi développer votre entreprise. Au contraire vous vous investissez
plus dans le social. Est-ce par philanthropie ou bien vous y trouvez un certain
intérêt ?
R: Oui en effet, notre
vision est d'être et de demeurer éternellement la meilleure entreprise mondiale
qui développe des solutions innovantes au service de l'humanité. Vous avez
raison de dire que nous devrions plus être sur des projets rentables. Mais je
crois que la notion d'entrepreneur social doit vous dire quelque chose. Un
Entrepreneur qui développe des projets de communauté qui aident les autres. En vérité, SOS SYSTEM dont vous avez fait mention a un modèle économique qui nous
fait déjà gagner et qui bientôt fera rapporter énormément à l'équipe au regard
de son application dans le domaine des assurances, de la sécurité. Une nouvelle
version 2.0 de la partie mobile du système sera bientôt lancée.
Q: Quelle est votre vision dans le court, moyen et long terme
sur ce projet ?
R: A court terme, notre barre de 5000 jeunes doit être
atteinte. Pour le moyen et long terme, les partenaires sur le projet voudraient
que cette pratique soit renouvelée chaque année et ainsi démystifier ainsi le
sujet sur le VIH et le SIDA.
Modérateur: Nous souhaitons bon vent au projet
Q: Nous sommes à la fin cet entretien. Avez-vous quelque chose
à ajouter en guise de mot de la fin ?
R: Merci pour l'opportunité à moi offerte pour parler de ce
projet. J'invite tous ces brillants esprits du Groupe MONTESQUIEU à intégrer
massivement le groupe WhatsApp.
Modérateur: Ainsi prend fin l'entretien de ce soir.
Cher invité merci d'avoir voulu nous livrer la primeur de
l'information relativement à votre projet.
Chers membres de Montesquieu merci pour l'attention
accordée.
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